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illustration avec écrit ces figures du féminisme qui nous inspirent

Ces figures du féminisme qui nous inspirent…

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illustration avec écrit ces figures du féminisme qui nous inspirent

Ces figures féministes qui nous inspirent !

Frida Khalo, Simone Veil, Emma Watson, Malala Yousafzaï… Des années voire des siècles séparent ces femmes, mais toutes ont contribué au statut qu’ont les femmes aujourd’hui. Leurs influences ont encore des conséquences aujourd’hui. En effet, elles ont changé la donne à leur échelle aux quatre coins du monde et ce, depuis de longues années. N’oublions pas ces figures du féminisme qui nous inspirent au quotidien, et soyons les prochaines à faire bouger les choses !

Frida Khalo - une artiste peintre féministe

Frida Khalo est née en 1907 et n’a cessé de défendre avec ardeur la condition et l’émancipation des femmes. En 1928, elle pousse la porte du parti communiste mexicain dans le but de faire progresser la cause féministe au Mexique. En effet, cette figure du féminisme s’est opposée à la psychorigidité de la société mexicaine, hermétique à l’émancipation des femmes. C’est une artiste-peintre mexicaine profondément engagée et s’est imposée comme une vraie figure du féminisme. Elle a marqué l’art et son époque ! Cette héroïne est un symbole de la femme libre et décomplexée qui lutte pour ses convictions et ses rêves. Frida Khalo se représentait telle qu’elle était, refusant de s’embellir pour plaire aux diktats de la société. Nous l’avons mise à l’honneur en s’inspirant d’un de ses tableaux dans notre collection Reflet de l’âme. Son œuvre mondialement connue met en avant les femmes du monde et représente la diversité ainsi que la force féminine. Pour Leonor Roversi, Frida Khalo est une figure féminine essentielle dans le monde de l’art par son talent, sa persévérance et sa force.

Simone Veil – une combattante pour le droit des femmes

Simone Veil est née en 1927 et fût présidente du parlement européen puis ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. Cette héroïne a marqué la lutte pour le droit des femmes grâce à la loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). La loi Veil encadre ainsi une dépénalisation de l’avortement. Simone Veil est un réel symbole dans le monde entier. Cette féministe à réussi, grâce à son parcours et ses accomplissements, à changer la vie des femmes et aux droits de ces dernières. Elle a transformé la vie des Françaises en menant un combat acharné. 

Le droit des femmes à été combattu corps et âme par cette héroïne dépénalisant l’interruption volontaire de grossesse. Pour Leonor Roversi comme pour beaucoup d’entre nous, cela est une révolution et un aboutissement remarquable. C’est une réelle figure de l’indépendance des femmes et un symbole du féminisme dans le monde entier.

Malala Yousafzaï – une icône de la lutte pour les droits des femmes

Malala est une Pakistanaise née en 1997, militante des droits de l’Homme. Cette héroïne entame à l’âge de 11 ans son combat pour le droit des filles à l’éducation et contre l’extrémisme des talibans au Pakistan. Elle ressent comme un devoir le fait d’être la porte-parole de toutes les filles silencieuses qui, comme elle, souhaitent continuer d’aller à l’école. L’attentat dont elle est victime en 2012 ne fait que renforcer sa détermination à le mener à bien. Avec son père, elle crée la fondation Malala qui œuvre pour que chaque fille dans le monde puisse avoir accès à l’éducation au moins pendant 12 ans mais aujourd’hui encore, 130 millions de filles ne vont pas à l’école. Cette féministe engagée est une véritable source d’inspiration pour Leonor Roversi. Elle véhicule des valeurs que nous partageons telles que la liberté, l’égalité, la sororité et surtout l’ouverture d’esprit !

Emma Watson – une militante engagée et féministe

Militante féministe et femme engagée, l’actrice Anglaise Emma Watson souhaite défendre l’égalité homme femme tout en étant porte-parole des femmes. Cette militante inspire beaucoup de femmes à prôner leur liberté et défendre leurs positions. L’actrice incite aussi les hommes à se battre aux côtés des femmes et surtout à les soutenir dans leur lutte pour l’égalité. En cela, cette femme engagée prône un féminisme intégriste. En 2014, elle lance un mouvement HeForShe, une invitation adressée aux hommes et à toutes les personnes, à se déclarer solidaire des femmes. (quelle que soit leur identité de genre). Emma Watson est une réelle icône féministe qui inspire énormément Leonor Roversi. La diversité est source d’inspiration et l’inclusivité est le pilier du féminisme que l’on tient à mettre en avant.

Huda Sharawi – une pionnière féministe

Huda Sharawi fût pionnière du mouvement féministe égyptien et arabe. Alors qu’elle n’a que 12ans, Huda est fiancée contre son gré à Ali Sharawi. 

En 1908, elle fonde un dispensaire accompagné d’une école donnant des enseignements de puériculture et d’hygiène domestique. En 1919, les marraines du dispensaire de Huda créent une association d’alphabétisation et d’éducation « Société de la femme nouvelle » dédiée aux jeunes filles défavorisées. Après la seconde guerre mondiale en 1923, Huda fonde l’Union féministe égyptienne (UFE) qui défend les droits des femmes et en particulier à l’éducation, à l’Université et à la fonction publique. Cette battante est très sensible aux questions d’égalité des sexes. Finalement, en 1938, elle est désignée à la tête de la Conférence des femmes d’Orient. Son parcours, sa persévérance et sa force inspirent beaucoup Leonor Roversi. Nous sommes persuadées que cette guerrière peut être un modèle féminin et nous motiver à s’affirmer !

Chez Leonor Roversi, ce sont ces femmes puissantes qui nous inspirent. A travers nos collections, nous souhaitons les mettre en avant comme c’est le cas pour la collection She.ro. Dans cette dernière, les femmes marquantes de l’histoire sont mises à l’honneur. Dans cette collection, les prénoms de ces femmes figurent sans leurs noms de famille afin que chaque femme puisse s’y identifier et devenir sa propre héroïne.

Plusieurs femmes de tout âge portant des t-shirts noir, blanc, orange et crème de la marque Leonor Roversi

Les lois en faveur des femmes : l’émancipation

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Plusieurs femmes de tout âge portant des t-shirts noir, blanc, orange et crème de la marque Leonor Roversi

Les lois en faveur des femmes : l'émancipation

C’est seulement en 1946 que le principe d’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines s’est inscrit dans le préambule de la Constitution. La place de la femme est parue petit à petit, mais avec difficulté. Faisons un retour sur les dates qui ont marqué l’histoire pour les femmes en faveur de l’égalité hommes-femmes et le féminisme. Les lois en faveur des femmes ont, en outre permis, l’émancipation de ces dernières.

LE DROIT DE VOTE

Il y a 70 ans, les femmes votaient pour la première fois en France. Le général de Gaulle octroie par ordonnance le droit de vote aux femmes. Près d’un siècle après les hommes, c’est donc au tour des femmes de se rendre aux urnes. Le 29 avril 1945 les femmes ont donc pu voter pour la première fois lors des élections municipales. Il faut savoir que bien avant les pays européens ou les États-Unis, la Nouvelle-Zélande a été le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes le 28 novembre 1893. Mais le combat n’est pas fini, car les femmes ne sont pas autorisées à voter en Arabie Saoudite et au Vatican et les femmes et les hommes ont un droit de vote limité au Brunei et aux Émirats Arabes Unis. Les lois en faveur des femmes doivent encore évoluer.

LE DROIT A L'AVORTEMENT

En 1942, sous le régime de Vichy l’avortement est déclaré crime contre la Sûreté de l’État, passible, de la peine de mort. La loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, dite Loi Veil, est une loi encadrant une dépénalisation de l’avortement. Avant que l’interruption volontaire de grossesse soit autorisée, 250 femmes mourraient d’une IVG clandestine chaque année, en France. Aujourd’hui, 33 % des femmes avortent au moins une fois dans leur vie, et 220 000 interruptions volontaires de grossesses sont pratiquées chaque année. En revanche, en Europe, 4 pays interdisent encore l’avortement, le combat est alors encore d’actualité.

LE DROIT A L'EDUCATION

Le droit à l’éducation est garanti à chacun afin de lui permettre de développer sa personnalité, d’élever son niveau de formation initiale et continue, de s’insérer dans la vie sociale et professionnelle, d’exercer sa citoyenneté. On peut trouver ce droit sur divers traités nationaux et internationaux tels que la déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 ou encore la Convention relative aux droits de l’enfant en 1989. Bien que l’éducation soit obligatoire dans la majorité des pays du monde, 60 millions d’enfants n’ont pas accès à ce droit universel, ils étaient 100 millions en 2000′. Le Pakistan est devenu un symbole international de la lutte pour l’éducation des filles après avoir été attaqué en 2012 en raison de son opposition aux restrictions imposées par les talibans concernant l’éducation des filles dans son pays.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Des lois pour les femmes sont arrivées tard, comme par exemple le congé de maternité qui a été créé en 1909, il dure 8 semaines. C’est en 1938 que les femmes ont pu s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari. En 1966, les femmes ont pu gérer leurs biens propres et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari. En 1967, la loi autorise la contraception. Le 11 juillet 1975, la loi portant la réforme du divorce autorise le divorce par consentement mutuel. Puis la loi du 26 mai 2004, relative au divorce permet, entre autres, de protéger le conjoint victime de violence. Le 5 septembre 1990, un arrêt de la Cour de Cassation reconnaît pour la première fois le viol entre époux. En 2010, la lutte contre les violences faites aux femmes est déclarée grande cause nationale. La loi du 26 mars 2006 impose à tous les employeurs, pour un même travail ou un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes : ce principe interdit toute discrimination de salaire fondé sur le sexe. Ces lois en faveur des femmes ont changé la vie de ces dernières.

LE 8 MARS 1982

Le 8 mars 1982, la France célèbre pour la première fois la journée nationale des droits des femmes. François Mitterrand annonce donc plusieurs mesures comme le remboursement de l’avortement par la sécurité sociale dès septembre 1982, l’instauration d’un quota de 30 % de femmes aux élections municipales et régionales. Il annonce aussi la mise au point d’un système de récupération des pensions alimentaires, le lancement d’un projet de loi anti-sexiste, le lancement d’un projet de loi sur l’égalité de sexe devant l’emploi, la création d’un statut de co-exploitante pour les femmes et enfin la suppression de la notion de « chef de famille ». Toutes ces nouvelles mesures ont marqué l’histoire des femmes en France. Nous célébrons donc la journée internationale des droits des femmes les 8 mars de chaque année. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

LA JOURNEE DES DROITS DES FEMMES BY LEONOR ROVERSI

Comme vous le savez, chez Leonor Roversi plusieurs causes nous tiennent à cœur comme l’environnement, mais aussi la place des femmes dans la société. L’égalité des sexes est une cause plus qu’essentielle pour nous. Pour cela nous avons décidé de réaliser un événement pour nous, les femmes ! Alors, ne ratez pas le rendez-vous engagé à Lyon pour la Journée International des droits des Femmes ! Entre féminisme, design et rôle de la femme dans l’art, ce talk n’attend que vous. Seulement 50 places, prenez vite la vôtre ! Retrouvez-nous Mardi 8 Mars de 17h à 20h au Showroom MADE au 11B Rue Jarente, 69002 Lyon. Moment d’échanges, d’écoute, de partage et surtout de sororité autour de cocktails et d’un bel apéro pour cette journée si spéciale. Prenez vitre votre place : https://my.weezevent.com/international-womens-day-lyon Et pour celles qui ne peuvent pas venir nous voir, passons cette Journée des Femmes ensemble sur notre Instagram ! Quizz, animations et anecdotes sur le féminisme et autres sujets engagés vous attendent sur nos réseaux sociaux. Toute l’année, nous vous proposons du contenu engagé et féministe ! Venez nous suivre : https://www.instagram.com/leonorroversi/

femmes ingénierie, informatique, sciences

La place de la femme dans l’ingénierie, l’informatique et les sciences

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La femme dans l'ingénierie l’informatique et les sciences illustration

La femme dans l’ingénierie, l’informatique et les sciences : entre stéréotypes et préjugés, quel avenir a-t-elle ? En 1965, les femmes obtiennent le droit de travailler, sans demander l’accord de leur mari. Pour autant les femmes n’avaient pas leur place dans l’ingénierie, l’informatique et les sciences. Aujourd’hui encore, elles se battent pour l’avoir.

La femme dans l'ingénierie, l’informatique et les sciences : LES STÉRÉOTYPES DE GENRES

De tout temps, le sexisme caractérise la société. Ce sexisme s’est accentué au fil du temps et ces stéréotypes ont créé des préjugés

Aujourd’hui certains préjugés freinent l’accès à l’éducation mais aussi l’innovation car, si l’ingénierie a pour but de parler à tout le monde et d’être utilisable par tout le monde ne faudrait-il pas alors que tous les acteurs soient là lors de sa création ?

Le 11 février dernier se déroulait la journée internationale des femmes et des filles de science. Cette journée fut créée afin d’assurer aux femmes et aux filles une participation et un accès pleins et égaux à la science et parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles.

Avec la montée en puissance des mouvements féministes, des combats pour la parité hommes-femmes dans la société, nous nous sommes questionnés sur la place des femmes dans les entreprises en France.

Les femmes ont, plus souvent que les hommes, tendance à ne pas se sentir légitimes sur certains postes à responsabilités. Le monde du design et de l’ingénierie ne déroge pas à la règle. En effet, ces domaines comme ceux des sciences et de l’informatique ont  longtemps été une affaire d’homme. D’ailleurs, les personnes les plus reconnues dans ces domaines ont souvent  été  des hommes; les femmes ayant été exclues pendant un certain temps.

Au XXIème siècle, des obstacles structurels et sociétaux empêchent encore les femmes et les jeunes filles d’accéder et de progresser dans ces domaines. La pandémie de Covid-19 a accentué les inégalités entre les genres, pour des raisons comme la fermeture des écoles, la hausse des violences ou la charge accrue des soins à domicile, indique António Guterres dans un message pour cette journée célébrée chaque année le 11 février.

« Ces inégalités privent notre monde d’énormes talents et potentiels d’innovation inexploités. Nous avons besoin de perspectives féminines pour que la science et la technologie profitent à tous et toutes », dit-il.

En effet, en France, les femmes ne représentent que 28% des étudiants en filière ingénieure, et ce pourcentage stagne depuis plusieurs années. Selon les Nations Unies, les femmes ne représentent que 28 % des diplômés en ingénierie et 40 % des diplômés en informatique et en sciences de l’information. Par ailleurs, dans les domaines de pointe, tels que l’intelligence artificielle, seul un professionnel sur cinq (soit 22 %) est une femme. 

Aussi le taux de femmes diplômées et exerçant dans le secteur du numérique peine à s’améliorer depuis plus d’une décennie en France, comme dans l’Union européenne, indique une enquête publiée par le cabinet Global Contact.

SEXISME ET SOCIÉTÉ : LES “CAUSES” DE L’EXCLUSION DES FEMMES DANS CES DOMAINES

Cependant, ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait suivant :”les femmes ont longtemps été considérées comme de simples ménagères, incapables de comprendre le monde du business et de gérer une entreprise ou une équipe”. Une autre explication pourrait être celle du “syndrome de l’imposteur”. En effet, les femmes étant assignées « traditionnellement » à l’espace domestique, elles étaient « prédisposées » aux ouvrages/passe-temps de dames. On leur accordait donc les pratiques artisanales (poterie, tissage) mais on les écartait des autres enseignements. C’est ainsi que pendant longtemps les femmes ne purent exercer le métier d’architecte.

Philippe Dépincé, directeur de l’école polytechnique de Nantes  pense que : «C’est à cause des stéréotypes, malheureusement. Entre 1966 et 2012, leur nombre a progressé de 5% à 28%. Mais depuis, ce pourcentage n’augmente plus. Au niveau de la profession d’ingénieur, on ne voit que 22% de femmes. L’image d’un métier peu féminisé est fortement ancrée dans les esprits. Le constat est identique dans bon nombre de filières comme l’informatique ou la mécanique.

En fait, les constructions de stéréotypes apparaissent dès l’enfance. À travers l’école, l’environnement familial, les loisirs. Les jeunes écoliers entendent des phrases comme «tel métier est pour les garçons, tel autre pour les filles». Ces affirmations influencent leurs choix.

Par exemple, des biais sociétaux du numérique et de l’informatique dès la plus jeune enfance correspondent à une vision informatique du « geek à boutons ». L‘informaticien type est donc quelqu’un qui n’est pas nécessairement très attrayant pour des jeunes filles. Il faut déconstruire ce mythe avant que cette vision de l‘informaticien puisse aussi avoir un impact sur les familles et sur l’orientation des enfants.

LUTTER CONTRE LES PRÉJUGÉS DANS LE SECTEUR DE L’INFORMATIQUE : LES DECODEUSES DU NUMERIQUE

Léa Castor, Célia Esnoult et Laure Thiébault ont crée la bande dessinées intitulée “Les décodeuses du numérique”. Cette dernière montre la passion, le dynamisme et l’humour qui leur font dépasser les embûches et leur donnent la volonté de faire bouger les lignes. Les chercheuses racontent aussi leurs parcours, comment elles en sont venues à l’informatique, les obstacles qu’elles ont rencontré. Le choix des portraits montre une variété aussi bien de disciplines (robotique, informatique quantique, cybersécurité, réalité virtuelle, etc.) que de parcours scientifiques.

Publiées en 2021, la BD s’adresse principalement aux jeunes, de manière ludique, afin de mieux appréhender le monde des sciences du numérique et de susciter des vocations.

Olivier Serre, Directeur adjoint scientifique en informatique fondamentale à Paris, expliquait :« On est un milieu de gens a priori intelligents, et vous aurez tendance à dire que ce genre de problème n’arrive jamais à côté de chez soi » « En fait, même en étant dans le milieu, il y a plein de choses dont je n’avais pas conscience. Et d’avoir travaillé sur ces témoignages avec les autres membres de l’institut, c’est vrai qu’en tant qu’homme, ça m’a interpellé sur les pratiques de mon milieu et probablement aussi peut être sur certains de mes comportements ».

Il pense que cet ouvrage a aussi un intérêt pour les jeunes garçons. « Certes le but c’est de faire venir les filles dans le secteur du numérique mais ça sera aussi en faisant en sorte qu’elles soient mieux traitées dans ce milieu là. Et cela passe aussi par un travail d’éducation sur les jeunes garçons ».

“Les métiers de l’ingénierie peuvent être exercés quel que soit le genre de la personne. Nous pensons qu’il faut casser ces clichés le plus tôt possible, dès l’école élémentaire.»

En 2017, 70 % des étudiantes en formation tech affirmaient avoir subi des actes sexistes et 46 % d’entre elles disent avoir déjà été victimes de comportements sexistes (propos discriminants, harcèlement sexuel) depuis le début de leur carrière.

Rania Charkaoui, 22 ans, étudiante en dernière année d’ingénierie biomédicale et co-fondatrice de WomInTech, une initiative qui encourage l’accès des jeunes filles aux filières scientifiques. « Lorsque j’ai dit à mon prof de math que je voulais faire Polytech, il m’a répondu : ‘franchement c’est difficile, même moi j’avais raté l’exam d’entrée donc je ne sais pas si tu vas y arriver…’ Avec le recul cette remarque me choque vraiment… »

L’expérience d’apprentissage est cependant compromise lorsque les professeurs renforcent les stéréotypes genrés.

"Le sexisme banalisé pendant les cours, ce n’est plus possible ! Je me souviens des commentaires d’un assistant qui durant les travaux pratiques (TP) me faisait des allusions sexuelles parce que je rigolais avec un ami ou que je faisais un trou dans un tube. Mais ça bouge, cette année il y a eu des plaintes au sein de la faculté."

Dans cet univers particulièrement masculin, les travaux en commun sont parfois confrontant. « J’ai un caractère assez prononcé, je n’ai jamais hésité à donner mon avis. Les hommes ont l’habitude de parler plus fort que nous et de répéter ce qu’on dit. Dans mes projets de groupe, c’est arrivé très souvent. Je crois qu’ils ne font pas exprès, mais je les ai sensibilisés à laisser de la place aux filles. »

LES FEMMES ACTRICES DU CHANGEMENT : SCIENCE ET INGÉNIERIE

Il faut souligner que la diversité est un puissant levier en termes d’innovation, de créativité et de croissance. Mais, selon Rania Charkaoui, il reste de nombreux efforts à fournir. 

Par ailleurs, selon le secrétaire général de l’ONU, il existe une corrélation directe entre le faible nombre de femmes travaillant dans le secteur de l’intelligence artificielle et les algorithmes absurdes qui véhiculent des stéréotypes de genre en traitant les hommes comme la norme et les femmes comme une exception.

« Nous avons besoin de plus de femmes qui développent une intelligence artificielle qui soit véritablement au service de tous et toutes et qui œuvre en faveur de l’égalité des genres », insiste-t-il.

Toutefois, si l’on a seulement 28% de femmes qui font cette carrière, on se prive d’une diversité dans les solutions qui peuvent être envisagées face à une problématique sociétale.

Emma Pinchbeck, directrice générale de l’association professionnelle Energy UK, affirme que le secteur de l’énergie est en pleine transition vers un système énergétique décarboné et qu’il est nécessaire d’adopter une « pensée innovante et créative. »

D’après elle, « faire participer davantage de femmes et de personnes d’origines diverses au travail du secteur de l’énergie ne consiste pas seulement à ressembler davantage à la société que nous servons, mais également à s’assurer que nous saisissons toutes les perspectives dont nous aurons besoin pour réussir la transition. »

Et cela a été prouvé, dans l’ouest de la Turquie, une ONG dispense des cours d’électricité solaire à des femmes réfugiées.  « Il faut donner aux femmes les moyens d’être autonomes financièrement »

Ses élèves : une dizaine de femmes syriennes de tous âges, totalement incultes en matière d’électricité mais déterminées à apprendre un métier. 

Rafif fait partie de ces premières « solar ladies ». Originaire d’Alep, elle a tenu quatre ans sous les bombes avant de prendre la fuite pour trouver refuge en Turquie avec ses trois filles majeures. Installée à Izmir depuis 7 ans, Rafif n’a accès à aucune aide, ses enfants ayant plus de 18 ans. Elle ne peut donc compter que sur elle-même. « Il n’y a pas d’entraide entre réfugiés. Nous sommes tous dans le même dénuement. C’est chacun pour soi  », confie-t-elle avec lassitude. 

En conséquence, présenté à la COP26 de Glasgow, le projet Solar Age qui a déjà formé 200 réfugiées a été primé dans la catégorie « Solution Genre et Climat »

« Nous devons inverser les tendances qui empêchent les jeunes femmes scientifiques d’avancer dans des carrières qui nous aideraient à surmonter les crises climatiques et environnementales. Nous devons veiller à ce qu’elles aient accès aux mêmes possibilités d’apprentissage et de travail sur un pied d’égalité »

« Les conséquences du changement climatique sont plus importantes pour les femmes et les filles », explique Emma Pinchbeck.

« Dans le monde, les femmes sont plus nombreuses à être responsables de l’approvisionnement en nourriture, en eau et en combustible pour leur foyer. Elles sont souvent les principales dispensatrices de soins et sont souvent relativement pauvres. Elles sont donc plus exposées à un environnement qui évolue rapidement. »

Enatha Cyuzuzo est l’une des rares femmes ingénieures de chantier dans le secteur florissant de la construction au Rwanda. Comme notre déesse Freyja, elle est active, intelligente, indépendante et elle n’hésitera pas à se battre et à faire sa place en tant qu’égale de la gente masculine.

D’ailleurs, à seulement 26 ans, vous la trouverez sur les chantiers en train de superviser les hommes et les femmes qu’elle emploie, certains étant bien plus âgés qu’elle.

Comme l’affirme l’une de ses employées, Martine Nyirahirwa, 39 ans, Mme Cyuzuzo est humble et respectueuse envers ses employés, ce qui « rend le travail avec elle plus facile ».

Mme Nyirahirwa affirme que le travail de sa patronne a même inspiré l’un de ses enfants, qui « veut maintenant devenir ingénieur comme elle ».

Fidela Tuyishime, une autre employée, se dit « fière de travailler sur un chantier supervisé par une femme comme moi ».

« Certains pensent qu’il est impossible de traiter avec une fille uniquement dans le cadre d’un travail… Vous devez agir comme un homme pour pouvoir travailler avec des hommes et leur montrer que vous êtes une fille intelligente », dit-elle.

Elle souhaite inciter davantage de filles à s’engager dans l‘ingénierie et à changer le déséquilibre entre les sexes sur les chantiers de construction.

DIVERSITÉ ET AVENIR : LA PLACE DES FEMMES

Que ce soit en design, en informatique, en sciences ou en ingénierie, l’avenir des femmes s’annonce florissant et très prometteur ; même s’il sera toujours semé d’embûches. Cette notion de résilience qu’ont les femmes, ce courage et cette abnégation font que ce sont des forces à même de créer un environnement plus respectueux, plus durable et plus humain. Nous avons dépassé la revendication, et arrivons dans une logique d’apaisement, et de reconnaissance des forces des femmes, sans comparaison. Un équilibre, une complémentarité, nécessaire à la société.

“La diversité des personnes qui vont intervenir dans le domaine de l’ingénierie doit représenter la diversité de la population pour envisager un éventail de solution le plus large possible. Les métiers d’ingénieurs ont besoin des femmes.”

Le Secrétaire général de l’ONU appelle à agir en adoptant des politiques qui remplissent les salles de classe de filles étudiant la technologie, la physique, l’ingénierie, les mathématiques et en prenant des mesures ciblées pour garantir aux femmes la possibilité de se développer et de diriger dans les laboratoires, les institutions de recherche et les universités.

Il appelle aussi à agir « avec la détermination de mettre fin à la discrimination et aux stéréotypes visant les femmes dans les sciences. Et avec des efforts plus rigoureux pour ouvrir davantage de perspectives pour les femmes membres des minorités ».

Cordi O’Hara conseille aux jeunes femmes qui envisagent une carrière en sciences ou en ingénierie de ne pas présumer que « l’ingénierie est un secteur inadapté pour elles en se basant sur des stéréotypes. Les fausses idées peuvent rapidement décourager les gens d’opter pour un poste dans les sciences ou l’ingénierie avant d’avoir fait les recherches nécessaires. Parlez à des professionnels du secteur et obtenez un aperçu de première main de ce secteur, des possibilités offertes, et posez des questions pour savoir s’il est fait pour vous. »

De nombreuses associations comme Women in Engineering Society contribuent à mettre en lumière les femmes sources d’inspiration et donnent un aperçu des différentes options de carrière

En France, le label “Cap ingénieuses” des actions sur le terrain, et une même volonté : redonner leur place aux femmes dans les sciences. « Cap Ingénieuses » valorise les initiatives d’étudiant·e·s en écoles d’ingénieurs menées auprès d’écoles primaires et de collèges-lycées. Le but ? Casser les stéréotypes de genre et permettre aux jeunes filles de s’ouvrir aux métiers scientifiques.

« Toutes les femmes sont légitimes pour faire de la science. Elles ne se rendent même pas compte de leur propre timidité, Il faut donc y aller, il faut donc oser »

Leonor Roversi a créer la collection She. Ro. Une Shero c’est une femme qui est sa propre héroïne. La collection She.ro représente toutes les femmes marquantes et inspirantes de l’histoire, telles que Simone, Yoko, George, Coco, … et bien d’autres encore.

À travers une démarche féministe, celle-ci permet de donner confiance aux femmes et de prôner l’empowerement. Ce terme anglais désigne la capacité d’une personne d’agir sur sa vie et sa condition, comme l’ont fait nos she.ro.

Leonor Roversi prône la liberté sous toutes ses formes. Gabriela Ortiz, sa créatrice, a un dicton bien à elle ; “on devrait tous avoir la liberté de faire et de devenir ce que l’on a envie” et nous, c’est tout ce que l’on vous souhaite.

photographie du showroom avec écrit la mode éco-responsable

LA MODE ÉCO-RESPONSABLE : vêtements de seconde main

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photographie du showroom avec écrit la mode éco-responsable

LA MODE ÉCO-RESPONSABLE : les vêtements de seconde main

Savez-vous combien de litres d’eau il faut pour créer un seul jean ? Il faut plus de 10 000 litres. Et un tee-shirt en coton, encore 2 700 litres. Sans compter la quantité de CO2 émise lors du transport. Aujourd’hui, 29 % des Français achètent des vêtements ayant eu une première vie, ils n’étaient que 16 % en 2018. Pour cela, il faut continuer de privilégier la mode éco-responsable ainsi que les vêtements de seconde main.

LE MARCHÉ DE LA SECONDE MAIN

Il faut savoir que le marché de la fripe dépassera celui de la fast fashion en 2028. Aux États-Unis, le marché explose avec 21,2 milliards d’euros en 2018, et devrait atteindre 45 milliards d’euros en 2024. Cet engouement est nourri par l’essor des plateformes digitales qui fluidifient les échanges, offrant aux vendeurs un accès direct à leurs clients et permettant à des particuliers d’acheter et de vendre à d’autres particuliers. À titre d’exemple, Vinted, le leader sur le marché, gagne 23 000 nouveaux utilisateurs par jour en France, pour un total de 10 millions d’inscrits. Parmi les différentes catégories d’âge, ce sont surtout les adolescents de 13-18 ans, la Génération Z, qui sont les plus grands consommateurs de seconde main et qui sont donc des adeptes de la mode éco-responsable

POURQUOI IL FAUT ACHETER ET VENDRE DES VÊTEMENTS DE SECONDE MAIN ?

Il faut favoriser la mode éco-responsable et les vêtements de seconde main afin de réduire l’impact environnemental d’un vêtement comme les déchets textiles. Lutter contre la surconsommation est un geste écologique, nous devons tous faire ce geste pour l’environnement. Cela permet également de faire des économies, car les vêtements de seconde main sont moins chers que les vêtements neufs. Vous pourrez même trouver des pièces uniques à prix doux, des pièces vintage, très à la mode en ce moment. Il faut donc supporter l’économie locale et les petits magasins, comme les friperies et dépôts ventes. Le fait de vendre ces vêtements qu’on ne porte plus permet de vider votre dressing et d’arrondir les fins de mois, mais aussi de donner une nouvelle vie à vos pièces, et rendre heureux l’acheteur qui aura déniché votre pièce.

LA SECONDE MAIN CHEZ LEONOR ROVERSI

Chez Leonor Roversi, nous soutenons les vêtements de seconde main, pour cela nous avons envoyé plusieurs de nos pièces à une entreprise qui loue des vêtements. Comme Les Débraillées, basés à Lyon, qui louent des pièces éthiques de seconde main à des tarifs préférentiels. Nous avons ainsi décidé de travailler avec eux en leur donnant quelques une de nos pièces pour les louer afin de limiter les achats qui resteront dans notre dressing après avoir été portés qu’une seule fois. 

En privilégiant ce principe d’économie circulaire pour faire votre shopping, cela permet d’avoir des vêtements à petits prix tout en limitant l’impact sur la planète. Chez Leonor Roversi nous soutenons la seconde main et la mode éco-responsable.

logo des jeux olympiques

LES JEUX OLYMPIQUES D’HIVER PÉKIN 2022 : les plus équilibrés entre les sexes de l’histoire

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patineuse aux jeux olympique

LES JEUX OLYMPIQUES D’HIVER PÉKIN 2022 : Les Jeux Olympiques les plus équilibrés entre les sexes de l’histoire

En ce moment se déroulent les Jeux Olympiques d’hiver Pékin 2022, ce sont les Jeux Olympiques les plus équilibrés entre les sexes de l’histoire. Il faut savoir que 55% d’hommes et 45% de femmes participent à cette compétition pour espérer remporter une médaille. De plus, 4 épreuves mixtes ont fait leur entrée au programme. Les femmes participeront ainsi à 53 % des épreuves, une hausse de 6 % par rapport aux Jeux Olympiques d’hiver 2018. En revanche, le chemin est encore long pour espérer avoir une égalité hommes-femmes parfaite entre les sportifs.

EVOLUTION DE LA PLACE DES FEMMES AUX JEUX OLYMPIQUE AU FIL DES ANNÉES

Les femmes ont participé pour la première fois aux Jeux Olympiques en 1900 avec le golf et le tennis. En 1912, elles ont disputé les épreuves de natation. Et en 1928, on assiste à la vraie arrivée des femmes aux Jeux Olympiques avec l’athlétisme. D’autres sports sont arrivés, et d’autres sont partis depuis. Le Comité International Olympique, depuis 2000, avait affirmé sa volonté d’ajouter des sports qui pouvaient être paritaires. Ainsi, les femmes sont entrées petit à petit dans le monde Olympique grâce à la mutation des sociétés. Mais cela a été très lent car les femmes sont membres du Comité International Olympique uniquement depuis 1980, ce qui n’est pas si loin. Au fur et à mesure du temps et des épreuves, la place a été laissée aux athlètes féminines.

LES FEMMES SONT MIEUX REPRÉSENTÉES MAIS TOUJOURS DISCRIMINÉES AUX JEUX OLYMPIQUES

Si l’écart de participation entre les hommes et les femmes se réduit d’année en année, les épreuves masculines demeurent néanmoins plus nombreuses que celles dédiées aux athlètes féminines. Pour ces Jeux Olympiques, si les athlètes masculins disposent de quatre épreuves pour s’illustrer en saut à ski, les femmes ne participeront au maximum qu’à deux épreuves, dont une épreuve mixte. De plus, les épreuves réservées aux athlètes féminines demeurent moins longues et moins complexes que celles des hommes, cela discrimine les femmes. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont fait une promesse : la parité parfaite. Une égalité sur les 10 500 athlètes qualifiés. Ce qui représente 48,8 % d’athlètes féminines. C’est historique et le Comité International Olympique mise sur cet aspect pour développer le sport féminin. 

Des protocoles ont été mis en place par le Comité International Olympique afin de favoriser la place des femmes au sein des Jeux Olympiques, mais ces progrès demeurent tout de même insuffisants pour radier les discriminations chez les athlètes féminines

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Les Conquérantes : une plateforme entrepreneuriale

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LES CONQUERANTES : UNE PLATEFORME ENTREPRENEURIALE

Saviez-vous que 30% des entrepreneur·se·s sont des femmes alors qu’autant d’hommes que de femmes souhaitent entreprendre ? De plus, une femme se voit deux fois plus refuser un prêt professionnel qu’un homme. Enfin, 72 % des femmes apportent de l’importance à être leur propre patron·ne. Les conquérantes ont trouvé la solution pour entreprendre facilement et avec confiance, grâce à cette plateforme entrepreneuriale dédiée aux femmes.

UNE PLATEFORME POUR ENTREPRENDRE AVEC CONFIANCE

Cette plateforme entrepreneuriale permet aux entrepreneuses, les conquérantes de developper et sécuriser leur parcours entrepreneurial grâce à une mise en relation avec des expert·e·s, les éclaireur·se·s. Grâce aux expert·e·s, vous allez entreprendre de manière sereine et en toute confiance; au niveau juridique avec la mise en place des formalités administratives et juridiques pour la construction de votre entreprise, en marketing & communication grâce à une stratégie adaptée aux exigences du marché, de développer sa notoriété et son image de marque. Au niveau finance, cela permettra une meilleure gestion de votre trésorerie mais aussi de vous accompagner dans l’élaboration de votre business plan. Bienveillance, motivation et passion tels sont les leitmotivs des Conquérantes. Pour les conquérantes comme pour les éclaireur·se·s, cette plateforme vous permettra de développer et d’agrandir votre réseau professionnel. De monter en compétences en s’entraidant entre entrepreneuses et expert·e·s.

COMMENT FONCTIONNE CETTE PLATEFORME ENTREPRENEURIALE ?

Tout d’abord, il faut s’inscrire en remplissant un formulaire. Si vous êtes une entrepreneuse il faut  déterminer vos besoins avec l’équipe au cours d’un entretien. Pour les expert·e·s il suffit de faire valoir ses compétences et ses expériences au cours d’un entretien avec l’équipe. Par la suite, le profil est créé sur la plateforme et vous accédez aux différents profils. Ensuite, après avoir matché avec un·e éclaireur·se ou une conquérante, les conditions de collaboration sont déterminées et contractualisées. Dès la signature du contrat, la collaboration commence. Remplir régulièrement un bilan d’accompagnement vous permet d’être suivie tout au long de votre collaboration. N’est ce pas facile d’entreprendre avec les Conquérantes ? Pour cela il vous suffit de vous abonner aux Conquérantes, pour seulement 11,90 € par mois, c’est sans engagement, vous pouvez donc annuler votre abonnement à tous moment.

Nous croyons en la capacité des femmes à entreprendre. C’est pour cette raison que les Conquérantes mettent à disposition cette plateforme entrepreneuriale. Afin que chacune puisse entreprendre facilement.
Si vous venez de notre part, vous bénéficierez du premier mois à moitié prix ! 

créatrice des conquérantes
dessin d'Alice Guy

Alice Guy : une réalisatrice avant-gardiste oubliée

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dessin d'Alice Guy

ALICE GUY : une réalisatrice avant-gardiste oubliée

Alice Guy est née le 1er juillet 1873 à Saint-Mandé, en France et décédée le 24 mars 1968 dans l’État du New Jersey aux États-Unis. Elle se découvre rapidement une passion pour le jeu d’actrice, la photographie, puis pour le cinéma. Indépendante, féministe et avant-gardiste, elle saura s’imposer en tant que femme dans un milieu d’hommes. Et deviendra la première femme réalisatrice de l’histoire du cinéma. Son parcours remarquable fait d’elle une femme célèbre.

L’INCROYABLE VIE D’ALICE GUY, LA PREMIÈRE RÉALISATRICE DE CINÉMA DE L’HISTOIRE

Alice Guy est une réalisatrice, scénariste et productrice de cinéma, ayant travaillé à la fois en France et aux États-Unis. En effet, la carrière d’Alice Guy débute très tôt, en 1896, un an après l’invention du cinéma par les frères Lumières. Elle a seulement 23 ans lorsqu’elle réalise son premier film. Première réalisatrice de l’histoire du cinéma, Alice Guy fut aussi la première femme à diriger un studio, Solax Film. Réalisatrice la mieux payée de l’époque, Alice Guy a réalisé plus de 500 films dans tous les genres. Pour rendre hommage à Alice Guy, en 2018, le prix Alice Guy a été crée pour récompenser chaque année un film à financement majoritairement français réalisé par une femme. Tout en rendant hommage à la première réalisatrice de l’histoire. Il a été imaginé et fondé pour pallier le manque de femmes dans les palmarès de cinéma.

ALICE GUY, UNE FÉMINISTE MILITANTE

Pour ces films, Alice Guy avait toujours comme fil conducteur sa vision du monde et les rôles qu’elle donne aux femmes, qui ne sont jamais des caricatures. Elle est devenue une réalisatrice féministe extrêmement célèbre aux Etats-Unis. Alice Guy prononce : “On m’a souvent demandé pourquoi j’avais choisi une carrière si peu féminine. Or, je n’ai pas choisi cette carrière, ma destinée était tracée”.

LA BD D’ALICE GUY

Le parcours de vie incroyable de cette femme oubliée par la société est illustré à travers un roman graphique biographique conséquent. La bande déssinée d’Alice Guy est parue le 22 septembre 2021 par José-Louis Bouquet, scénariste et Catel Muller, dessinateur. En effet, la BD contient 400 pages d’histoire où l’on s’attache et ressent d’autant plus l’injustice qui lui est faite. Le dessin est sobre, modeste, tout à son image. Dans cette BD, on peux voir la femme libre, indépendante et militante que représentait Alice Guy.  Elle a réellement su s’imposer dans un milieu difficile en tant que réalisatrice féministe. Au début du XXe siècle, la magie du cinéma est née avec elle mais rares sont celles et ceux qui connaissent son nom. Alors ce livre permet de faire connaître cette femme pionnière.

Pour Leonor Roversi, Alice Guy est une figure féminine essentielle dans le monde du cinéma par son talent, sa persévérance et sa force. En outre, son histoire remarquable a marqué à jamais le monde du cinéma. Cette BD nous permet donc de découvrir l’histoire de cette réalisatrice féministe avant gardiste oubliée.

Image illustration d'article de Leonor Roversi sur Hunter Schafer

Hunter Schafer, femme transgenre et modèle pour toute une génération

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Hunter Schafer, femme transgenre et modèle pour toute une génération

Hunter Schafer est une femme transgenre. Tout au long de sa transition elle a su se battre pour ses droits et ceux de sa communauté.​

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Premièrement, Hunter Schafer n’a jamais caché sa transition. Son courage et sa bravoure pour mettre en avant un combat encore peu médiatisé font d’elle une héroïne des temps modernes.
 
Si son nom ne vous dit rien, sachez-le c’est LA nouvelle icône. Cette femme transgenre est devenue un modèle pour toute une génération. Entre mode et cinéma, sa popularité ne cesse de croitre et pour une fois, ça fait du bien de voir quelqu’un légitime de son succès. Hunter a su casser les codes en faisant preuve d’une grande témérité et surtout de beaucoup de confiance.

"Si tu as de l’espoir pour ce monde, tu pourrais être celui qui le changera."

Hunter Schafer est une personnalité qui a su se démarquer. La jeune femme possède déjà un avenir très prometteur. Au-delà de son rôle de Jules dans la série évènement Euphoria, Hunter est également égérie Prada et Shiseido. Elle est considérée comme une icône de mode, mais avant tout un modèle et une source d’inspiration pour toute une nouvelle génération.

En effet, Hunter Schafer est devenue pour une grande partie des adolescent·e·s transgenres un modèle auquel s'identifier.

Elle a commencé sa transition à l’âge de 14 ans. Elle a été assignée garçon à sa naissance le 31 décembre 1998 à Trenton dans le New Jersey. Depuis elle est une mannequin, actrice, scénariste et militante pour les droits LGBT américaine transgenre.

Plus jeune, en se tournant vers des témoignages de personnes transgenres sur YouTube ou sur les réseaux sociaux, Schafer a pu trouver de l’aide pour sa propre transition. Elle a décrit l’ensemble du processus comme étant long, car elle essayait toujours de comprendre les choses. Si bien qu’en 2016, elle a révélé qu’elle avait toujours eu un besoin persistant d’exprimer sa part de féminité depuis qu’elle était toute petite.

“En apprenant davantage de la communauté LGBT, j’ai réalisé que le genre était un spectre, et quelque part j’ai laissé tomber l’idée que j’avais besoin d’être l’un ou l’autre, en acceptant d’être simplement moi-même.”

Ensuite, elle est devenue une militante active, engagée pour les droits des personnes transgenres de la communauté LGBT. À l’âge de 17 ans, Hunter Schafer franchit une nouvelle étape dans son combat. Celle qui refuse d’être qualifiée de « militante » – un job à part entière, selon elle – dénonce un projet de loi adopté en mars 2016. En effet, le « bathroom bill » stipule que chacun doit utiliser les toilettes publiques correspondant au genre attribué à la naissance. Elle deviendra la plus jeune signataire de la plainte. De ce fait, « La législation estime que protéger la communauté trans » favoriserait les crimes « d’hypothétiques prédateurs sexuels », écrit-elle dans une tribune publiée sur le site i-D. Un raccourci « dangereux » et « discriminatoire », poursuit-elle, soutenue par son père Mac.

Hunter Schafer nous pousse à casser les codes comme elle l'a souvent fait, à s'accepter pour ce que l'on est, sans chercher à s'adapter aux critères de beauté imposés par la société​.

En tant que mannequin, Hunter Schafer a travaillé pour plusieurs marques et créateurs prestigieux dont Dior, Miu Miu, Maison Margiela, Vera Wang, Marc Jacobs, et tant d’autres. Aussi, très vite, les grandes maisons de mode s’arrachent cette blonde élancée d’1m77 à la personnalité discrète, mais affirmée.

En 2017, Hunter Schafer apparaît dans la liste des 21 Under 21 du magazine Teen Vogue. En 2018, elle figure dans la liste des 46 nouveaux mannequins « à suivre » lors de la New York Fashion Week par le journal en ligne l’Observer. Grâce à cela, elle interviewe Hillary Clinton, avec qui elle évoque les dangers de la législation contre les personnes transgenres.

« Vu où nous en sommes en tant que société en ce moment, nous devons faire émerger de vraies personnes, des personnes qui méritent d’être représentées par le mannequinat »

En 2019, elle rejoint la distribution principale de la série télévisée Euphoria, diffusée sur la chaîne HBO.

Euphoria reprend la formule typique de la série pour adolescent·e·s avec une attention particulière pour représenter ceux et celles qui sont régulièrement invisibilisé·e·s dans ce type de production.

Le rôle principal est tenu par une actrice afro-américaine, Zendaya, qui joue Rue, une jeune fille à la sexualité non définie, et dépendante aux stupéfiants. Notons que, parmi les personnages qui gravitent autour d’elle, on trouve une jeune fille transgenre, Jules Vaughn, interprétée par l’actrice Hunter Schafer. Comme le personnage de Maeve Wiley, celui de Jules ne s’excuse pas d’être ce qu’il est, et cela le rend encore plus beau et pertinent.

Aussi, l’identité trans du personnage est à la fois centrale et secondaire : elle est nécessairement un élément déterminant dans son existence, mais par ailleurs, Jules est confrontée aux problématiques ordinaires des adolescents. À un détail près, sur lequel la narration insiste : en tant que jeune fille transgenre, Jules s’expose à davantage de dangers. Hunter Schafer a eu l’occasion de travailler avec Sam Levinson, le créateur de la série, afin d’apporter le plus de réalisme possible à son personnage d’adolescente transgenre, Jules Vaughn, et par conséquent d’offrir la possibilité à une majorité d’ados transgenres de s’identifier à elle.

Pour Hunter Schafer, être une femme transgenre est une fierté, elle déclare « j’aime le fait que les gens sachent que je ne suis pas une femme cisgenre (…) je suis fière d’être une personne trans, je m’aime et m’accepte parfaitement comme ça».

Enfin, devenir soi-même est un chemin, intime et unique. Cette transition pour devenir la meilleure version de soi, mais aussi la plus fidèle à nos valeurs est la quête d’une vie. On a le droit d’être curieux, d’hésiter, de tester, de se tromper, de prendre le temps de construire qui on est, et de changer la déco au fil des années. C’est chez nous, on fait ce qu’on veut, l’objectif est de s’accepter, simplement.

Hunter Schafer a su effectuer des actes forts pour la visibilité des femmes transgenres et celle de la communauté LGBT. Elle représente une fierté pour toute une génération.

Que ce soit, à l’écran, à travers le personnage de Jules Vaughn icône transgenre de la Gen Z, ou dans la haute couture, en devenant par exemple pour Prada la 1ère mannequin trans et lesbienne à incarner la marque. Elle a aussi pris part à la campagne de Thierry Mugler pour la saison printemps/été 2021 au côté de Dominique Jackson, autre figure de la communauté LGBT. Au fond, Hunter nous apporte un message d’espoir, prônant la confiance en soi, la diversité et l’acceptation de chacun. Il y a fort à parier qu’elle nous réserve encore de belles surprises dans les années qui viennent et qu’il faudra la garder à l’œil.

Pour conclure, chez Leonor Roversi nous combattons les stéréotypes et les préjugés liés aux étiquettes de genre ou au sexe de naissance. Finalement, ce qui importe pour nous c’est la personnalité et le caractère de chacun. La diversité est source d’inspiration et l’inclusivité est le pilier du féminisme que l’on tient à mettre en avant. 

Votre mentalité est votre plus belle arme et nous souhaitons qu’Hunter Schafer vous permette de garder cela en tête. Nous espérons que chaque jour vous êtes un peu plus fière de vous, car nous on l’est.

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La mode éco-responsable : les encres éco-certifiées

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La mode éco-responsable : les encres éco-certifiées

Connaissez vous les dangers des pièces non éco-certifiées dans le domaine de la mode ? Il faut savoir que dans le seul domaine des encre colorées, on en a recensé au moins 2000 ! Sur ce nombre, uniquement 16% ont été analysées en toxicologie. Et sur ces 16%, près de la moitié se sont révélées très toxiques, et 38% moyennement toxiques. C’est pour ces raisons qu’il faut privilégier la mode éco-responsable et les encres éco-certifiées.

LES DANGERS DES ENCRES NON ECO-CERTIFIEES ET NON ECO-RESPONSABLES

Très communément utilisées car peu coûteuses, les encres à solvants sont les moins éco-responsables dans le milieu de sérigraphie numérique. Non seulement leurs fortes odeurs sont désagréables pour l’opérateur. Mais leur composition peut également provoquer d’importantes lésions cutanées. Les encres colorées peuvent altérer la santé car elles empoisonnent à forte dose, irritent les yeux, la peau, les voies respiratoires, peut aussi provoquer des allergies cutanées, des somnolences et des vertiges, les encres peuvent être cancérigènes et altérer certains organes. Enfin, ces substances sont dangereuses pour les environnements aquatiques, elles polluent et sont très dangereuses pour la faune et la flore. C’est pour cette raison qu’il faut privilégier l’impression éthique, sans solvant et eco-certifiée.

LE BIEN FAIT DES ENCRES SANS SOLVANT ECO-CERTIFIÉES

Les encres sans solvant et éco-responsables utilisent moins d’eau, et produisent ainsi moins d’eaux grises, qui nécessitent d’être traitées.  Étant donné que la totalité du solvant est éliminé par évaporation, les encres sans solvant se décomposent dans les décharges et ne laissent que des déchets organiques lors de ce processus. Ces encres éco-certifiées sont plus seines pour les personnes qui travaillent dans les imprimeries. C’est pour cette raison que nous avons privilégié une impression lyonnaise et éthique.

L’IMPRESSION LYONNAISE ET ETHIQUE CHEZ LEONOR ROVERSI

Leonor Roversi s’engage pour un savoir faire éthique et eco-responsable lyonnais. Toutes nos impressions sont faites dans deux ateliers d’impressions lyonnais et éthiques de sérigraphie eux aussi engagés dans l’éco-responsabilité. Ils utilisent des encres éco-certifiées afin d‘éliminer tout contact de la peau avec des produits nocifs ainsi que d’éviter la pollution de l’eau.

Leonor Roversi est une marque engagée et propose une mode eco-responsable avec des produits éthiques et une impression lyonnaise, c’est un point essentiel et important pour nous.

image avortement de leonor roversi

L’avortement : le combat des femmes

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dessin de simone veil la loi veil

L'avortement : le combat des femmes

En France, le droit à l’avortement est autorisé sous certaines conditions depuis 1975. Hors, dans 58 pays le droit à l’avortement est autorisé sans aucune condition. Avant que l’interruption volontaire de grossesse soit autorisé, 250 femmes mourrait d’un IVG clandestin chaque année, en France. Aujourd’hui, 33% des femmes avortent au moins une fois dans leur vie. Et 220 000 interruptions volontaires de grossesses sont pratiquées chaque année. En revanche, en Europe, 4 pays interdisent encore l’avortement chez les femmes, le combat est alors encore actuel.

L’AVORTEMENT EN FRANCE

L’IVG, pour interruption volontaire de grossesse, est le terme désignant l’avortement provoqué pour des raisons non médicales. Mais souvent dû fait d’un non désir de grossesse ou d’une impossibilité de poursuivre une grossesse, dans un cadre légal. De plus, en France, une femme peut avorter légalement jusqu’à 12 semaines de grossesse. Contrairement au Royaume-Uni où le délai pendant lequel une femme peut réaliser une IVG est de 24 semaines, c’est le délai le plus important de toute l’Union Européenne. Cependant, 191,74 euros, était le tarif forfaitaire des IVG médicamenteuse pratiquées en médecine de ville. Cette somme est désormais remboursée pour toutes les femmes à 100% depuis le 1er avril 2013, en France.

LE COMBAT DE SIMONE VEIL POUR LE DROIT DES FEMMES

En 1942, sous le régime de Vichy  l’avortement est déclaré crime contre la Sûreté de l’État, et passible, de la peine de mort. La loi du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil, est une loi encadrant une dépénalisation de l’avortement. Elle a été préparée par Simone Veil, ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing. En effet, Simone Veil est née le 13 juillet 1927 et décédée le 30 juin 2017. C’était une magistrate et une femme d’État française. Simone Veil a marqué la lutte pour les droits des femmes, grâce à la loi Veil, elle a changé la vie des femmes. Par son parcours et ses accomplissements, Simone Veil est devenue un symbole du féminisme dans le monde entier par sa détermination et son aboutissement à propos de la loi Veil et le droit des femmes.

Pour Leonor Roversi, la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse est une réelle révolution pour les femmes. Simone Veil est celle qui a libéré les femmes, grâce à son combat pour libérer ce droit des femmes.