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LA FEMME DU MOIS

Dr ANNE INNIS DAGG

Pour débuter ce mois d’Avril avec optimisme, nous vous présentons Anne Innis Dagg qui est notre femme du mois. 

Anne Innis Dagg, née en 1933 à Toronto, est une zoologiste, biologiste, féministe canadienne et auteur de nombreux ouvrages.

On vous résume sa vie en 5 points : 

  • Anne obtient son baccalauréat en biologie de l’Université de Toronto en 1955 et a reçu une médaille d’or en reconnaissance de ses résultats scolaires. Elle a ensuite obtenu une maîtrise en génétique de l’Université de Toronto.  Au milieu des années 1950, Anne s’est rendu seule en Afrique du Sud pour étudier le comportement des girafes hors captivité.  Sa motivation n’est autre qu’une « énorme envie de voir des girafes errer librement, au lieu d’être enfermées dans des zoos ». C’est la première fois qu’un scientifique étudie les girafes à l’état sauvage. 
  • Anne a été désigné sous le nom de « Jane Goodall des girafes » et a apporté «une contribution significative aux girafes dans le monde entier de manière sans précédent».
  • En 1975, elle est reconnue, avec 18 autres femmes scientifiques par le Musée d’histoire naturelle dans le cadre d’une exposition consacrée à leurs réalisations dans le domaine des sciences naturelles.
  • Les recherches de la jeune scientifique ont abouti à plus de 60 articles scientifiques sur des sujets tels que l’homosexualité, le comportement des mammifères, la sociobiologie, le féminisme, le sexisme dans les universités et les droits des animaux.
  • Au cours de son doctorat, Anne a tenté de trouver un emploi en tant que professeur, mais a constaté qu’à cette époque, les universités n’étaient pas enclines à embaucher des femmes. L’expérience d’Anne en tant que femme dans le milieu universitaire a façonné son travail et ses intérêts de recherche pour le reste de sa carrière. En 1988, elle décrit son expérience en tant que femme dans le livre de 1988 co-écrit avec Patricia J. Thompson intitulé MisEducation : women & Canadian universities

Elle mérite amplement notre titre de « girlboss » du mois pour son envie d’apprendre et de transmettre, mais aussi pour sa volonté d’évoluer dans un monde  scientifique réservé aux hommes. 

Elle n’a pas eu peur de dénoncer, à travers ses nombreux ouvrages, les expériences des femmes universitaires.