“J’ai compris qu’il ne fallait pas enfoncer des portes, mais contourner les obstacles.”
Maintenant nous vous présentons la pionnière, qui passe au dessus des inégalités liés au genre : Kathrine Switzer.
Une femme qui ne s’est pas laissée abattre. Une course qui a changé l’histoire.
On la connait de son surnom « Marathon Woman », elle est « la première marathonienne ».
Sa vie en 5 points :
- Elle étudie le journalisme à l’université de Syracuse, où elle s’entraîne au cross-country avec les hommes car aucune équipe féminine n’existe.
- 19 avril 1967 : « Get the hell out of my race and give me those numbers! » lui dit-on lors du marathon de Boston. Elle a 20 ans quand « K. V. Switzer » s’inscrit pour concourir plusieurs années avant que les femmes ne soient officiellement autorisées à concourir.
- En 1972, le marathon de Boston est officiellement ouvert aux femmes, et en 1984 a lieu le premier marathon féminin olympique. Merci qui ? Indice : ce n’est pas le patriarcat…
- Militante pour la cause des femmes dans le monde sportif, Kathrine Switzer est inscrite, en 2011, au National Women’s Hall of Fame.
- 2016 : sortie d’un documentaire de son histoire intitulé « Free to Run »
Courir pour ses droits, courrir pour l’égalité, Kathrine a RADICALEMENT changé le monde.
A vous qui pratiquez la course à pieds, le running, intense ou tranquillement, amatrice ou professionelle, dîtes vous que Kathrine court à vos côtés.
« C’est l’équivalent physique de donner aux femmes le droit de vote. »