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La place de la femme dans l’ingénierie, l’informatique et les sciences

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La femme dans l'ingénierie l’informatique et les sciences illustration

La femme dans l’ingénierie, l’informatique et les sciences : entre stéréotypes et préjugés, quel avenir a-t-elle ? En 1965, les femmes obtiennent le droit de travailler, sans demander l’accord de leur mari. Pour autant les femmes n’avaient pas leur place dans l’ingénierie, l’informatique et les sciences. Aujourd’hui encore, elles se battent pour l’avoir.

La femme dans l'ingénierie, l’informatique et les sciences : LES STÉRÉOTYPES DE GENRES

De tout temps, le sexisme caractérise la société. Ce sexisme s’est accentué au fil du temps et ces stéréotypes ont créé des préjugés

Aujourd’hui certains préjugés freinent l’accès à l’éducation mais aussi l’innovation car, si l’ingénierie a pour but de parler à tout le monde et d’être utilisable par tout le monde ne faudrait-il pas alors que tous les acteurs soient là lors de sa création ?

Le 11 février dernier se déroulait la journée internationale des femmes et des filles de science. Cette journée fut créée afin d’assurer aux femmes et aux filles une participation et un accès pleins et égaux à la science et parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles.

Avec la montée en puissance des mouvements féministes, des combats pour la parité hommes-femmes dans la société, nous nous sommes questionnés sur la place des femmes dans les entreprises en France.

Les femmes ont, plus souvent que les hommes, tendance à ne pas se sentir légitimes sur certains postes à responsabilités. Le monde du design et de l’ingénierie ne déroge pas à la règle. En effet, ces domaines comme ceux des sciences et de l’informatique ont  longtemps été une affaire d’homme. D’ailleurs, les personnes les plus reconnues dans ces domaines ont souvent  été  des hommes; les femmes ayant été exclues pendant un certain temps.

Au XXIème siècle, des obstacles structurels et sociétaux empêchent encore les femmes et les jeunes filles d’accéder et de progresser dans ces domaines. La pandémie de Covid-19 a accentué les inégalités entre les genres, pour des raisons comme la fermeture des écoles, la hausse des violences ou la charge accrue des soins à domicile, indique António Guterres dans un message pour cette journée célébrée chaque année le 11 février.

« Ces inégalités privent notre monde d’énormes talents et potentiels d’innovation inexploités. Nous avons besoin de perspectives féminines pour que la science et la technologie profitent à tous et toutes », dit-il.

En effet, en France, les femmes ne représentent que 28% des étudiants en filière ingénieure, et ce pourcentage stagne depuis plusieurs années. Selon les Nations Unies, les femmes ne représentent que 28 % des diplômés en ingénierie et 40 % des diplômés en informatique et en sciences de l’information. Par ailleurs, dans les domaines de pointe, tels que l’intelligence artificielle, seul un professionnel sur cinq (soit 22 %) est une femme. 

Aussi le taux de femmes diplômées et exerçant dans le secteur du numérique peine à s’améliorer depuis plus d’une décennie en France, comme dans l’Union européenne, indique une enquête publiée par le cabinet Global Contact.

SEXISME ET SOCIÉTÉ : LES “CAUSES” DE L’EXCLUSION DES FEMMES DANS CES DOMAINES

Cependant, ce phénomène pourrait s’expliquer par le fait suivant :”les femmes ont longtemps été considérées comme de simples ménagères, incapables de comprendre le monde du business et de gérer une entreprise ou une équipe”. Une autre explication pourrait être celle du “syndrome de l’imposteur”. En effet, les femmes étant assignées « traditionnellement » à l’espace domestique, elles étaient « prédisposées » aux ouvrages/passe-temps de dames. On leur accordait donc les pratiques artisanales (poterie, tissage) mais on les écartait des autres enseignements. C’est ainsi que pendant longtemps les femmes ne purent exercer le métier d’architecte.

Philippe Dépincé, directeur de l’école polytechnique de Nantes  pense que : «C’est à cause des stéréotypes, malheureusement. Entre 1966 et 2012, leur nombre a progressé de 5% à 28%. Mais depuis, ce pourcentage n’augmente plus. Au niveau de la profession d’ingénieur, on ne voit que 22% de femmes. L’image d’un métier peu féminisé est fortement ancrée dans les esprits. Le constat est identique dans bon nombre de filières comme l’informatique ou la mécanique.

En fait, les constructions de stéréotypes apparaissent dès l’enfance. À travers l’école, l’environnement familial, les loisirs. Les jeunes écoliers entendent des phrases comme «tel métier est pour les garçons, tel autre pour les filles». Ces affirmations influencent leurs choix.

Par exemple, des biais sociétaux du numérique et de l’informatique dès la plus jeune enfance correspondent à une vision informatique du « geek à boutons ». L‘informaticien type est donc quelqu’un qui n’est pas nécessairement très attrayant pour des jeunes filles. Il faut déconstruire ce mythe avant que cette vision de l‘informaticien puisse aussi avoir un impact sur les familles et sur l’orientation des enfants.

LUTTER CONTRE LES PRÉJUGÉS DANS LE SECTEUR DE L’INFORMATIQUE : LES DECODEUSES DU NUMERIQUE

Léa Castor, Célia Esnoult et Laure Thiébault ont crée la bande dessinées intitulée “Les décodeuses du numérique”. Cette dernière montre la passion, le dynamisme et l’humour qui leur font dépasser les embûches et leur donnent la volonté de faire bouger les lignes. Les chercheuses racontent aussi leurs parcours, comment elles en sont venues à l’informatique, les obstacles qu’elles ont rencontré. Le choix des portraits montre une variété aussi bien de disciplines (robotique, informatique quantique, cybersécurité, réalité virtuelle, etc.) que de parcours scientifiques.

Publiées en 2021, la BD s’adresse principalement aux jeunes, de manière ludique, afin de mieux appréhender le monde des sciences du numérique et de susciter des vocations.

Olivier Serre, Directeur adjoint scientifique en informatique fondamentale à Paris, expliquait :« On est un milieu de gens a priori intelligents, et vous aurez tendance à dire que ce genre de problème n’arrive jamais à côté de chez soi » « En fait, même en étant dans le milieu, il y a plein de choses dont je n’avais pas conscience. Et d’avoir travaillé sur ces témoignages avec les autres membres de l’institut, c’est vrai qu’en tant qu’homme, ça m’a interpellé sur les pratiques de mon milieu et probablement aussi peut être sur certains de mes comportements ».

Il pense que cet ouvrage a aussi un intérêt pour les jeunes garçons. « Certes le but c’est de faire venir les filles dans le secteur du numérique mais ça sera aussi en faisant en sorte qu’elles soient mieux traitées dans ce milieu là. Et cela passe aussi par un travail d’éducation sur les jeunes garçons ».

“Les métiers de l’ingénierie peuvent être exercés quel que soit le genre de la personne. Nous pensons qu’il faut casser ces clichés le plus tôt possible, dès l’école élémentaire.»

En 2017, 70 % des étudiantes en formation tech affirmaient avoir subi des actes sexistes et 46 % d’entre elles disent avoir déjà été victimes de comportements sexistes (propos discriminants, harcèlement sexuel) depuis le début de leur carrière.

Rania Charkaoui, 22 ans, étudiante en dernière année d’ingénierie biomédicale et co-fondatrice de WomInTech, une initiative qui encourage l’accès des jeunes filles aux filières scientifiques. « Lorsque j’ai dit à mon prof de math que je voulais faire Polytech, il m’a répondu : ‘franchement c’est difficile, même moi j’avais raté l’exam d’entrée donc je ne sais pas si tu vas y arriver…’ Avec le recul cette remarque me choque vraiment… »

L’expérience d’apprentissage est cependant compromise lorsque les professeurs renforcent les stéréotypes genrés.

"Le sexisme banalisé pendant les cours, ce n’est plus possible ! Je me souviens des commentaires d’un assistant qui durant les travaux pratiques (TP) me faisait des allusions sexuelles parce que je rigolais avec un ami ou que je faisais un trou dans un tube. Mais ça bouge, cette année il y a eu des plaintes au sein de la faculté."

Dans cet univers particulièrement masculin, les travaux en commun sont parfois confrontant. « J’ai un caractère assez prononcé, je n’ai jamais hésité à donner mon avis. Les hommes ont l’habitude de parler plus fort que nous et de répéter ce qu’on dit. Dans mes projets de groupe, c’est arrivé très souvent. Je crois qu’ils ne font pas exprès, mais je les ai sensibilisés à laisser de la place aux filles. »

LES FEMMES ACTRICES DU CHANGEMENT : SCIENCE ET INGÉNIERIE

Il faut souligner que la diversité est un puissant levier en termes d’innovation, de créativité et de croissance. Mais, selon Rania Charkaoui, il reste de nombreux efforts à fournir. 

Par ailleurs, selon le secrétaire général de l’ONU, il existe une corrélation directe entre le faible nombre de femmes travaillant dans le secteur de l’intelligence artificielle et les algorithmes absurdes qui véhiculent des stéréotypes de genre en traitant les hommes comme la norme et les femmes comme une exception.

« Nous avons besoin de plus de femmes qui développent une intelligence artificielle qui soit véritablement au service de tous et toutes et qui œuvre en faveur de l’égalité des genres », insiste-t-il.

Toutefois, si l’on a seulement 28% de femmes qui font cette carrière, on se prive d’une diversité dans les solutions qui peuvent être envisagées face à une problématique sociétale.

Emma Pinchbeck, directrice générale de l’association professionnelle Energy UK, affirme que le secteur de l’énergie est en pleine transition vers un système énergétique décarboné et qu’il est nécessaire d’adopter une « pensée innovante et créative. »

D’après elle, « faire participer davantage de femmes et de personnes d’origines diverses au travail du secteur de l’énergie ne consiste pas seulement à ressembler davantage à la société que nous servons, mais également à s’assurer que nous saisissons toutes les perspectives dont nous aurons besoin pour réussir la transition. »

Et cela a été prouvé, dans l’ouest de la Turquie, une ONG dispense des cours d’électricité solaire à des femmes réfugiées.  « Il faut donner aux femmes les moyens d’être autonomes financièrement »

Ses élèves : une dizaine de femmes syriennes de tous âges, totalement incultes en matière d’électricité mais déterminées à apprendre un métier. 

Rafif fait partie de ces premières « solar ladies ». Originaire d’Alep, elle a tenu quatre ans sous les bombes avant de prendre la fuite pour trouver refuge en Turquie avec ses trois filles majeures. Installée à Izmir depuis 7 ans, Rafif n’a accès à aucune aide, ses enfants ayant plus de 18 ans. Elle ne peut donc compter que sur elle-même. « Il n’y a pas d’entraide entre réfugiés. Nous sommes tous dans le même dénuement. C’est chacun pour soi  », confie-t-elle avec lassitude. 

En conséquence, présenté à la COP26 de Glasgow, le projet Solar Age qui a déjà formé 200 réfugiées a été primé dans la catégorie « Solution Genre et Climat »

« Nous devons inverser les tendances qui empêchent les jeunes femmes scientifiques d’avancer dans des carrières qui nous aideraient à surmonter les crises climatiques et environnementales. Nous devons veiller à ce qu’elles aient accès aux mêmes possibilités d’apprentissage et de travail sur un pied d’égalité »

« Les conséquences du changement climatique sont plus importantes pour les femmes et les filles », explique Emma Pinchbeck.

« Dans le monde, les femmes sont plus nombreuses à être responsables de l’approvisionnement en nourriture, en eau et en combustible pour leur foyer. Elles sont souvent les principales dispensatrices de soins et sont souvent relativement pauvres. Elles sont donc plus exposées à un environnement qui évolue rapidement. »

Enatha Cyuzuzo est l’une des rares femmes ingénieures de chantier dans le secteur florissant de la construction au Rwanda. Comme notre déesse Freyja, elle est active, intelligente, indépendante et elle n’hésitera pas à se battre et à faire sa place en tant qu’égale de la gente masculine.

D’ailleurs, à seulement 26 ans, vous la trouverez sur les chantiers en train de superviser les hommes et les femmes qu’elle emploie, certains étant bien plus âgés qu’elle.

Comme l’affirme l’une de ses employées, Martine Nyirahirwa, 39 ans, Mme Cyuzuzo est humble et respectueuse envers ses employés, ce qui « rend le travail avec elle plus facile ».

Mme Nyirahirwa affirme que le travail de sa patronne a même inspiré l’un de ses enfants, qui « veut maintenant devenir ingénieur comme elle ».

Fidela Tuyishime, une autre employée, se dit « fière de travailler sur un chantier supervisé par une femme comme moi ».

« Certains pensent qu’il est impossible de traiter avec une fille uniquement dans le cadre d’un travail… Vous devez agir comme un homme pour pouvoir travailler avec des hommes et leur montrer que vous êtes une fille intelligente », dit-elle.

Elle souhaite inciter davantage de filles à s’engager dans l‘ingénierie et à changer le déséquilibre entre les sexes sur les chantiers de construction.

DIVERSITÉ ET AVENIR : LA PLACE DES FEMMES

Que ce soit en design, en informatique, en sciences ou en ingénierie, l’avenir des femmes s’annonce florissant et très prometteur ; même s’il sera toujours semé d’embûches. Cette notion de résilience qu’ont les femmes, ce courage et cette abnégation font que ce sont des forces à même de créer un environnement plus respectueux, plus durable et plus humain. Nous avons dépassé la revendication, et arrivons dans une logique d’apaisement, et de reconnaissance des forces des femmes, sans comparaison. Un équilibre, une complémentarité, nécessaire à la société.

“La diversité des personnes qui vont intervenir dans le domaine de l’ingénierie doit représenter la diversité de la population pour envisager un éventail de solution le plus large possible. Les métiers d’ingénieurs ont besoin des femmes.”

Le Secrétaire général de l’ONU appelle à agir en adoptant des politiques qui remplissent les salles de classe de filles étudiant la technologie, la physique, l’ingénierie, les mathématiques et en prenant des mesures ciblées pour garantir aux femmes la possibilité de se développer et de diriger dans les laboratoires, les institutions de recherche et les universités.

Il appelle aussi à agir « avec la détermination de mettre fin à la discrimination et aux stéréotypes visant les femmes dans les sciences. Et avec des efforts plus rigoureux pour ouvrir davantage de perspectives pour les femmes membres des minorités ».

Cordi O’Hara conseille aux jeunes femmes qui envisagent une carrière en sciences ou en ingénierie de ne pas présumer que « l’ingénierie est un secteur inadapté pour elles en se basant sur des stéréotypes. Les fausses idées peuvent rapidement décourager les gens d’opter pour un poste dans les sciences ou l’ingénierie avant d’avoir fait les recherches nécessaires. Parlez à des professionnels du secteur et obtenez un aperçu de première main de ce secteur, des possibilités offertes, et posez des questions pour savoir s’il est fait pour vous. »

De nombreuses associations comme Women in Engineering Society contribuent à mettre en lumière les femmes sources d’inspiration et donnent un aperçu des différentes options de carrière

En France, le label “Cap ingénieuses” des actions sur le terrain, et une même volonté : redonner leur place aux femmes dans les sciences. « Cap Ingénieuses » valorise les initiatives d’étudiant·e·s en écoles d’ingénieurs menées auprès d’écoles primaires et de collèges-lycées. Le but ? Casser les stéréotypes de genre et permettre aux jeunes filles de s’ouvrir aux métiers scientifiques.

« Toutes les femmes sont légitimes pour faire de la science. Elles ne se rendent même pas compte de leur propre timidité, Il faut donc y aller, il faut donc oser »

Leonor Roversi a créer la collection She. Ro. Une Shero c’est une femme qui est sa propre héroïne. La collection She.ro représente toutes les femmes marquantes et inspirantes de l’histoire, telles que Simone, Yoko, George, Coco, … et bien d’autres encore.

À travers une démarche féministe, celle-ci permet de donner confiance aux femmes et de prôner l’empowerement. Ce terme anglais désigne la capacité d’une personne d’agir sur sa vie et sa condition, comme l’ont fait nos she.ro.

Leonor Roversi prône la liberté sous toutes ses formes. Gabriela Ortiz, sa créatrice, a un dicton bien à elle ; “on devrait tous avoir la liberté de faire et de devenir ce que l’on a envie” et nous, c’est tout ce que l’on vous souhaite.

photographie du showroom avec écrit la mode éco-responsable

LA MODE ÉCO-RESPONSABLE : vêtements de seconde main

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photographie du showroom avec écrit la mode éco-responsable

LA MODE ÉCO-RESPONSABLE : les vêtements de seconde main

Savez-vous combien de litres d’eau il faut pour créer un seul jean ? Il faut plus de 10 000 litres. Et un tee-shirt en coton, encore 2 700 litres. Sans compter la quantité de CO2 émise lors du transport. Aujourd’hui, 29 % des Français achètent des vêtements ayant eu une première vie, ils n’étaient que 16 % en 2018. Pour cela, il faut continuer de privilégier la mode éco-responsable ainsi que les vêtements de seconde main.

LE MARCHÉ DE LA SECONDE MAIN

Il faut savoir que le marché de la fripe dépassera celui de la fast fashion en 2028. Aux États-Unis, le marché explose avec 21,2 milliards d’euros en 2018, et devrait atteindre 45 milliards d’euros en 2024. Cet engouement est nourri par l’essor des plateformes digitales qui fluidifient les échanges, offrant aux vendeurs un accès direct à leurs clients et permettant à des particuliers d’acheter et de vendre à d’autres particuliers. À titre d’exemple, Vinted, le leader sur le marché, gagne 23 000 nouveaux utilisateurs par jour en France, pour un total de 10 millions d’inscrits. Parmi les différentes catégories d’âge, ce sont surtout les adolescents de 13-18 ans, la Génération Z, qui sont les plus grands consommateurs de seconde main et qui sont donc des adeptes de la mode éco-responsable

POURQUOI IL FAUT ACHETER ET VENDRE DES VÊTEMENTS DE SECONDE MAIN ?

Il faut favoriser la mode éco-responsable et les vêtements de seconde main afin de réduire l’impact environnemental d’un vêtement comme les déchets textiles. Lutter contre la surconsommation est un geste écologique, nous devons tous faire ce geste pour l’environnement. Cela permet également de faire des économies, car les vêtements de seconde main sont moins chers que les vêtements neufs. Vous pourrez même trouver des pièces uniques à prix doux, des pièces vintage, très à la mode en ce moment. Il faut donc supporter l’économie locale et les petits magasins, comme les friperies et dépôts ventes. Le fait de vendre ces vêtements qu’on ne porte plus permet de vider votre dressing et d’arrondir les fins de mois, mais aussi de donner une nouvelle vie à vos pièces, et rendre heureux l’acheteur qui aura déniché votre pièce.

LA SECONDE MAIN CHEZ LEONOR ROVERSI

Chez Leonor Roversi, nous soutenons les vêtements de seconde main, pour cela nous avons envoyé plusieurs de nos pièces à une entreprise qui loue des vêtements. Comme Les Débraillées, basés à Lyon, qui louent des pièces éthiques de seconde main à des tarifs préférentiels. Nous avons ainsi décidé de travailler avec eux en leur donnant quelques une de nos pièces pour les louer afin de limiter les achats qui resteront dans notre dressing après avoir été portés qu’une seule fois. 

En privilégiant ce principe d’économie circulaire pour faire votre shopping, cela permet d’avoir des vêtements à petits prix tout en limitant l’impact sur la planète. Chez Leonor Roversi nous soutenons la seconde main et la mode éco-responsable.

logo des jeux olympiques

LES JEUX OLYMPIQUES D’HIVER PÉKIN 2022 : les plus équilibrés entre les sexes de l’histoire

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patineuse aux jeux olympique

LES JEUX OLYMPIQUES D’HIVER PÉKIN 2022 : Les Jeux Olympiques les plus équilibrés entre les sexes de l’histoire

En ce moment se déroulent les Jeux Olympiques d’hiver Pékin 2022, ce sont les Jeux Olympiques les plus équilibrés entre les sexes de l’histoire. Il faut savoir que 55% d’hommes et 45% de femmes participent à cette compétition pour espérer remporter une médaille. De plus, 4 épreuves mixtes ont fait leur entrée au programme. Les femmes participeront ainsi à 53 % des épreuves, une hausse de 6 % par rapport aux Jeux Olympiques d’hiver 2018. En revanche, le chemin est encore long pour espérer avoir une égalité hommes-femmes parfaite entre les sportifs.

EVOLUTION DE LA PLACE DES FEMMES AUX JEUX OLYMPIQUE AU FIL DES ANNÉES

Les femmes ont participé pour la première fois aux Jeux Olympiques en 1900 avec le golf et le tennis. En 1912, elles ont disputé les épreuves de natation. Et en 1928, on assiste à la vraie arrivée des femmes aux Jeux Olympiques avec l’athlétisme. D’autres sports sont arrivés, et d’autres sont partis depuis. Le Comité International Olympique, depuis 2000, avait affirmé sa volonté d’ajouter des sports qui pouvaient être paritaires. Ainsi, les femmes sont entrées petit à petit dans le monde Olympique grâce à la mutation des sociétés. Mais cela a été très lent car les femmes sont membres du Comité International Olympique uniquement depuis 1980, ce qui n’est pas si loin. Au fur et à mesure du temps et des épreuves, la place a été laissée aux athlètes féminines.

LES FEMMES SONT MIEUX REPRÉSENTÉES MAIS TOUJOURS DISCRIMINÉES AUX JEUX OLYMPIQUES

Si l’écart de participation entre les hommes et les femmes se réduit d’année en année, les épreuves masculines demeurent néanmoins plus nombreuses que celles dédiées aux athlètes féminines. Pour ces Jeux Olympiques, si les athlètes masculins disposent de quatre épreuves pour s’illustrer en saut à ski, les femmes ne participeront au maximum qu’à deux épreuves, dont une épreuve mixte. De plus, les épreuves réservées aux athlètes féminines demeurent moins longues et moins complexes que celles des hommes, cela discrimine les femmes. Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont fait une promesse : la parité parfaite. Une égalité sur les 10 500 athlètes qualifiés. Ce qui représente 48,8 % d’athlètes féminines. C’est historique et le Comité International Olympique mise sur cet aspect pour développer le sport féminin. 

Des protocoles ont été mis en place par le Comité International Olympique afin de favoriser la place des femmes au sein des Jeux Olympiques, mais ces progrès demeurent tout de même insuffisants pour radier les discriminations chez les athlètes féminines

Image d'article les conquérantes une plateforme entrepreneuriale Leonor Roversi fond rose

Les Conquérantes : une plateforme entrepreneuriale

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LES CONQUERANTES : UNE PLATEFORME ENTREPRENEURIALE

Saviez-vous que 30% des entrepreneur·se·s sont des femmes alors qu’autant d’hommes que de femmes souhaitent entreprendre ? De plus, une femme se voit deux fois plus refuser un prêt professionnel qu’un homme. Enfin, 72 % des femmes apportent de l’importance à être leur propre patron·ne. Les conquérantes ont trouvé la solution pour entreprendre facilement et avec confiance, grâce à cette plateforme entrepreneuriale dédiée aux femmes.

UNE PLATEFORME POUR ENTREPRENDRE AVEC CONFIANCE

Cette plateforme entrepreneuriale permet aux entrepreneuses, les conquérantes de developper et sécuriser leur parcours entrepreneurial grâce à une mise en relation avec des expert·e·s, les éclaireur·se·s. Grâce aux expert·e·s, vous allez entreprendre de manière sereine et en toute confiance; au niveau juridique avec la mise en place des formalités administratives et juridiques pour la construction de votre entreprise, en marketing & communication grâce à une stratégie adaptée aux exigences du marché, de développer sa notoriété et son image de marque. Au niveau finance, cela permettra une meilleure gestion de votre trésorerie mais aussi de vous accompagner dans l’élaboration de votre business plan. Bienveillance, motivation et passion tels sont les leitmotivs des Conquérantes. Pour les conquérantes comme pour les éclaireur·se·s, cette plateforme vous permettra de développer et d’agrandir votre réseau professionnel. De monter en compétences en s’entraidant entre entrepreneuses et expert·e·s.

COMMENT FONCTIONNE CETTE PLATEFORME ENTREPRENEURIALE ?

Tout d’abord, il faut s’inscrire en remplissant un formulaire. Si vous êtes une entrepreneuse il faut  déterminer vos besoins avec l’équipe au cours d’un entretien. Pour les expert·e·s il suffit de faire valoir ses compétences et ses expériences au cours d’un entretien avec l’équipe. Par la suite, le profil est créé sur la plateforme et vous accédez aux différents profils. Ensuite, après avoir matché avec un·e éclaireur·se ou une conquérante, les conditions de collaboration sont déterminées et contractualisées. Dès la signature du contrat, la collaboration commence. Remplir régulièrement un bilan d’accompagnement vous permet d’être suivie tout au long de votre collaboration. N’est ce pas facile d’entreprendre avec les Conquérantes ? Pour cela il vous suffit de vous abonner aux Conquérantes, pour seulement 11,90 € par mois, c’est sans engagement, vous pouvez donc annuler votre abonnement à tous moment.

Nous croyons en la capacité des femmes à entreprendre. C’est pour cette raison que les Conquérantes mettent à disposition cette plateforme entrepreneuriale. Afin que chacune puisse entreprendre facilement.
Si vous venez de notre part, vous bénéficierez du premier mois à moitié prix ! 

créatrice des conquérantes
dessin d'Alice Guy

Alice Guy : une réalisatrice avant-gardiste oubliée

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dessin d'Alice Guy

ALICE GUY : une réalisatrice avant-gardiste oubliée

Alice Guy est née le 1er juillet 1873 à Saint-Mandé, en France et décédée le 24 mars 1968 dans l’État du New Jersey aux États-Unis. Elle se découvre rapidement une passion pour le jeu d’actrice, la photographie, puis pour le cinéma. Indépendante, féministe et avant-gardiste, elle saura s’imposer en tant que femme dans un milieu d’hommes. Et deviendra la première femme réalisatrice de l’histoire du cinéma. Son parcours remarquable fait d’elle une femme célèbre.

L’INCROYABLE VIE D’ALICE GUY, LA PREMIÈRE RÉALISATRICE DE CINÉMA DE L’HISTOIRE

Alice Guy est une réalisatrice, scénariste et productrice de cinéma, ayant travaillé à la fois en France et aux États-Unis. En effet, la carrière d’Alice Guy débute très tôt, en 1896, un an après l’invention du cinéma par les frères Lumières. Elle a seulement 23 ans lorsqu’elle réalise son premier film. Première réalisatrice de l’histoire du cinéma, Alice Guy fut aussi la première femme à diriger un studio, Solax Film. Réalisatrice la mieux payée de l’époque, Alice Guy a réalisé plus de 500 films dans tous les genres. Pour rendre hommage à Alice Guy, en 2018, le prix Alice Guy a été crée pour récompenser chaque année un film à financement majoritairement français réalisé par une femme. Tout en rendant hommage à la première réalisatrice de l’histoire. Il a été imaginé et fondé pour pallier le manque de femmes dans les palmarès de cinéma.

ALICE GUY, UNE FÉMINISTE MILITANTE

Pour ces films, Alice Guy avait toujours comme fil conducteur sa vision du monde et les rôles qu’elle donne aux femmes, qui ne sont jamais des caricatures. Elle est devenue une réalisatrice féministe extrêmement célèbre aux Etats-Unis. Alice Guy prononce : “On m’a souvent demandé pourquoi j’avais choisi une carrière si peu féminine. Or, je n’ai pas choisi cette carrière, ma destinée était tracée”.

LA BD D’ALICE GUY

Le parcours de vie incroyable de cette femme oubliée par la société est illustré à travers un roman graphique biographique conséquent. La bande déssinée d’Alice Guy est parue le 22 septembre 2021 par José-Louis Bouquet, scénariste et Catel Muller, dessinateur. En effet, la BD contient 400 pages d’histoire où l’on s’attache et ressent d’autant plus l’injustice qui lui est faite. Le dessin est sobre, modeste, tout à son image. Dans cette BD, on peux voir la femme libre, indépendante et militante que représentait Alice Guy.  Elle a réellement su s’imposer dans un milieu difficile en tant que réalisatrice féministe. Au début du XXe siècle, la magie du cinéma est née avec elle mais rares sont celles et ceux qui connaissent son nom. Alors ce livre permet de faire connaître cette femme pionnière.

Pour Leonor Roversi, Alice Guy est une figure féminine essentielle dans le monde du cinéma par son talent, sa persévérance et sa force. En outre, son histoire remarquable a marqué à jamais le monde du cinéma. Cette BD nous permet donc de découvrir l’histoire de cette réalisatrice féministe avant gardiste oubliée.